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Les Jumeaux Phantomhive
1 juillet 2011

Chapitre 3 : Une soirée étonnante (partie 1)

Raiting : mention de viol et de violence.

Au bout d'une heure, Donatien et Night sortirent de la pièce. La servante partit pour la cuisine pour aider, Elisa et Edgar étaient en train de préparer le repas.
- Vous avez besoin d'aide ? demanda Night.
- Non, c'est bientôt fin, dit le cuisinier avant de rajouter la touche final au plat. Prenez cela, rajouta-t-il en tenant les assiettes aux filles.
Elles les prirent et se dirigèrent vers la salle à manger où les maîtres attendèrent. Elle le servirent quand la sonnette se fit entendre.
- Night, va voir ! ordonna lord Théophile.
- Oui, maître, répodit-elle en s'inclinant, Elle alla vers la porte, qu'elle ouvrit pour découvrir Sebastian.
- Bonjour miss Lice, dit-il en s'inclinant.
- Bonjour, que faites-vous ici et seul ?
- Je dois donner une lettre de mon maître à lord Parkinson. Mon jeune maître m'a tout expliqué.
- Ah bon ?
- Oui, puis-je vous poser une question ? Night hôcha la tête. Avez-vous un dessin qui a soudain apparu sur vous ?
- Oui, celui-là, dit-elle en défaisant son foulard.
Sebastian apperçut le sceau du pacte sur sa nuque, son jeune maître et sa soeur paratge la même âme. Il l'effleura du bout des doigts. Donatien arriva à ce moment, se mit près de la porte et observa la scène de loin.
- Votre frère a une marque identique à celle-ce à un autre endroit, rajoutant-il en remontant ses doigts vers la joue. Vous savez qu'un jeune homme nous observe, murmura-t-il à son oreille. Tenez, pouvez-vous donner ceci à lord Parkinson, my lady, finit-il en liu tentant del'autre main la lettre.
- Oui, vous avez lu son contenu ?
- Non, mais faites confiance à votre frère.
- Je le fais déjà, Sebastian. Au revoir.
- Au revoir, my lady, en s'inclinant. Il s'en alla, Night ferma la porte.
- Tu veux que je lui donne, Lice ? murmura Donatien à l'oreille de la servante. Elle se retourna pour lui faire face.
- Vous nous espionnez depuis longtemps ?
- Non, je sais seulement que tu dois donner une missive à mon père. Passe-la, moi ! Elle lui remit l'enveloppe. Viens on va savoir son contenu. Ils revenèrent dans la pièce, Donatien s'approcha de son père. Il y a une lettre pour vous, père. Il lui tendit, lord Théophile la décacheta et la parcourut des yeux.
- Night, prévient Edgar. Il y aura une personne de plus à souper.
- Bien, maître.
- Père, que dit cette lettre ? demanda Donatien.
- Le comte Phantomhive veut me voir pour me parler de choses importantes. Je vais lui indiquer qu'il peut venir ce soir. Elisa, va me ramener de quoi écrire. Elle hôcha la tête avant d'aller dans son bureau et de revenir avec le nécessaire. Il écrivit quelques minutes avant de le confier à Charles. Apporte cela au comte. Le domestique partit faire sa mission.

Lord Théophile demanda à Egdar de l'amener dans les bas quartiers pour se détendre, il proposa à son fils de l'accompagner. Celui-ci refusa poliment, son père partit donc seul. Pendant ce temps, Elisa partit faire le nettoyage des pièces importantes tandis que Night débarassa la table, fit la vaisselle. Un peu plus tard, Donatien arriva dans la pièce.
- Ca va, Lice ? Elle se retourna pour le voir.
- Ah, c'est vous. Oui, ne vous inquiétez pas. Il la soulève pour l'asseoir sur le plan de travail, heureusement vide de toute vaiselle. Hé, descendez-moi de là !
- Non ! Je sais que cette soirée va être dure pour toi. Promet-moi de partir avec ton frère. Elle baissa la tête.
- Non, il ne faut pas qu'il salisse le nom des Phantomhive en ayant une soeur servante. Donatien redressa sa tête.
- Ne dis pas ça ! Tu es du même sang que lui, il ne va pas de laisser avec mon père. Il ne fera pas la même erreur que moi.
- Un sang impur, voilà ce que l'on a. Qu'est-ce que vous racontez ?
- J'avais une soeur, Caroline. Elle avait trois ans de moins, elle servit de "jouet" à mon père jusqu'au jour où il joua au jeu de la pluie.
Le jeu de la pluie est un jeu cruel que lord Théophile a crée, Le "jouet" était attachée parallèlement au sol à quelques centimètres, assez pour que quelqu'un passe en dessous. Le "jouet" est coupée plusieurs fois pour que le sang tombe. L'un des participant se plaçait en dessous, abusait d'elle en étant mouillé de son sang. Night en fit une seule fois l'expérience.
- Il le faisait avec sa fille, s'indigna-telle.
- Oui mais elle se vida de son sang. Pour ma mère, cette tragédie fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Elle mit fin à ses jours.
- Je suis désolée.
- Ce n'est pas ta faute ! Attend-moi là, j'arrive. Il sortit de la pièce avant d'y rentrer quelques minutes plus tard avec un paquet. Tiens, je voulais te l'offrir à ton anniversaire mais je crois que cette soirée est une occassion de la porter. Il déballa et Night vit une très belle robe bleu nuit (voir la photo du début de chapitre).
- Elle est slendide mais comment voulez-vous que je la mette sans éveiller les spupçons de votre père ?
- Dis-lui que je t'ai ardonnée de la mettre.
-D'accord, descendez-moi de là sinon j'aurais du mal à l'enfiler.

Donatien l'aida à descendre et l'embrassa sur la joue. Il déposa le paquet sur le plan de travail. Night commença la préparation du dîner et demanda à Elisa de continuer car elle se prépara. Elle prit le paquet et alla se changer dans la chambre mais elle eut du mal à fermer la robe, elle sentit quelqu'un l'aider.
- Merci ! dit-elle en se retournant.
- De rien mais pourquoi Donatien t'offre une robe ?
- C'est compliqué, Charles. Lord Théophileest rentré ?
- Oui, Donatien lui parle, sûrement de ta tenue.
- Night, Viens ici ! cria Lord Théophile.
Elle sortit de la chambre avec Charles sur ses talons et alla voir le père de Donatien.
- Vous m'avez appelé, maître ?
- Tu es très belle. Tu as eu une bonne idée, mon fils ! Night , tu accueilleras notre invité.
- Bien, maître.
Les deux nobles allèrent dans le salon pendant que les autres restèrent avec Night.
- Magnifique, dirent Edgar et Elisa.
- Merci.
La sonnette retendit, Edgar et Elisa allèrent en cuisine, Charles alla prévenir les maîtres pendant que Night allait ouvrir.
- Bonsoir et bienvenue au manoir Parkinson ! dit-ell d'une voix calme. Venez, ja vais vous conduire à mon maître. Elle commença à se diriger quand elle sentit que quelqu'un la retenait, elle se retourna pour voir son jumeau.
- Tiens, je crois que c'est à toi, dit-il en lui remettant sa bague. Tu es très belle ! rajouta-t-il.
- Merci !
Ils se dirgèrent vers le salon où Night frappa à la porte.
- Entrez, dit lord Théophile. Elle ouvrit la porte et laissa passer le comte et son majordome. Night, reste ici quelques instants. Elle s'inclina avant d'y pénétrer. Bonsoir monsieur le comte ! Quel plaisir de vous recevoir dans mon humble manoir !
- Bonsoir lord Parkinson ! Je ne savais pas que vous aviez pris de nouveaux domestiques.
- Ah, vous parlez de Night. Elle ne sort pas du manoir, elle est trop faible. Je l'ai recueillie, il y a deux ans et je la considère comme ma fille.
Donatien et Night le regardeèrent, étonnés. Son fils tendit la main vers Night, qui était près de lui et la força à s'asseoir sur ses genoux pour se calmer.
- Je vais le tuer, dit-il dans un murmure à la jeune fille.
- Calmez-vous, la vengeance est un plat à consommer glacé, répondit-il doucement.
- Night, Charles, prévenez en cuisine que nous allons passer à table, dit le maître des lieux. Night se leva et suivit Charles en cuisine.
- Night, le comte et toi, vous vous ressemblez, dit Charles.
- Je sais, Charles. Viens !
Ils entrèrent dans la pièce où Edgar et Elisa étaient.
- C'est bon, ça commence, dit-elle. Elisa, tu peux dire aux maîtres que je ne me sens pas bien. Je vais prendre l'air.
- Ok, Night.
Elle sortit dans le jardin, elle ne pouvait pas rester là-bas alors que Lord Théophile allait la salir en racontant ses sévices à son frère. Elle ne savait pas combien de temps elle restait là. 

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